Pour aider Célénie a passé le cap de la quarantaine, chéri et amie ont contacté « la tête dans le cru » pour animer une soirée « surprise » autour du vin. Ils ont d’abord hésité avec un service « chippendale » mais après une courte discussion, il nous est apparu que mes compétences s’orientaient davantage vers l’organisation d’ une dégustation de vins à l’aveugle.
Au programme : reconnaitre la région de production de 2 blancs et 2 rouges, millésimés 2023, issus d’une viticulture biologique ou biodynamique, à partir du cépage unique et emblématique dont chaque vin est constitué. Au programme des réjouissances : Observer, humer, grumer, boire, parcourir les documents d’accompagnements pour y trouver des informations, faire appel à son expérience, à sa mémoire, à son goût et comparer pour parier et peut-être gagner !
Plus aléatoire, des qualificatifs et des phrases énigmatiques qui devaient faire le lien entre cépages et le caractère de Célénie. Est-elle généreuse et subtile comme un viognier, le cépage des quadras « branchés » qui vivent avec leur temps ? 
En évoquant le viognier, voici celui des vignes d’à coté, d’Yves Cuilleron qui a été sans nul doute, le vin le plus apprécié de la soirée et reconnu par les 3 équipes. Il faut dire que ce vigneron est une signature du Rhône Nord et que les qualités de ce vin en IGP Collines Rhodaniennes sont remarquables d’aromatique, de fraîcheur et de finesse.
Grâce à la générosité des hôtes, j’ai pu sélectionné des vins d’auteurs, des vins de vigneronnes et vignerons, références de leur région. L’idée générale étant de pouvoir « se la péter » dans les prochains jours avec des phrases comme « J’ai bu un viognier de Cuilleron ou encore …
Un riesling de Josmeyer, un Chablis de Jean Marc Brocard, un Morgon de Jean Foillard, un cabernet-franc de Thierry Germain du domaine des Roches-neuves »
Tous les vins ont été appréciés mais pas identifiés ! Une équipe a reconnu les 4 régions et a su vivre cette victoire en toute humilité.
Une autre fut surnommée « La presque » tant elle s’est appliqué à tomber dans tous les pièges tendus. Un Morgon est-il si différent d’un Bourgogne avec ses arômes typiques de cerise ? Quant à la troisième, elle fut, comme Maître Renard, alléché, par l’odeur du cabernet-franc !
« Boire du bon vin, avec de la bonne nourriture, en bonne compagnie, est l’un des plaisirs les plus civilisés de la vie » Michael Broadbent
Merci pour ce moment partagé !
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