Autour des barriques, chaises mal disposées, bouteilles en quinconce, sont empoussiérées.
A travers les verres, au calice encrassé, se perçoivent les rats, nouveaux habitués.
Sifflent les oiseaux, en guise de compagnie, pensant au temps des fêtes, lentement refroidi.
Et le chant des sirènes, doucement endormi, éteint ma cigale, réveille ma fourmi.
Minuit dedans, Midi dehors
Le loup gris hiverne, ni seul, ni mal accompagné. La pitance est riche et la soif rassasiée.
Mais la bête solitaire ne peut guère inviter, sans que l’autre animal ne se sente menacé.
Minuit dedans, Midi dehors
Les « Panurge » rient, le blanc mouton suit. Ils naviguent à vue, l’horizon s’évanouit.
Les planches sont désertes, l’ennui nous emplit. Les vignes sont gelées comme la poésie.
Minuit dedans, midi dehors
Sans avoir le bourdon, nous attendons l’été. De nos impatiences qu’avons-nous à gagner ?
De l’espace à prendre, du temps à rattraper, il a fallu peu de vin pour à nouveau chanter.
À Minuit dehors !
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